Développement du coaching en kinésithérapie
1. État des lieux complet de la situation
Vérification des supports d’étude dès l’entame du coaching en kiné. Livres et manuels : Sont-ils à jour ? Couvrent-ils toutes les matières nécessaires (anatomie, physiologie, techniques de kinésithérapie, pathologies, etc.) ? Ressources en ligne : Accès à des articles scientifiques, vidéos éducatives, forums spécialisés. Notes de cours : Organisation, exhaustivité, et pertinence par rapport au programme. Matériel pratique : Disponibilité et état des outils nécessaires pour les séances pratiques.
2. Évaluation des connaissances acquises et des lacunes
Ce qui est déjà compris, étudié. Identifier les sujets où l’étudiant semble confortable, comme l’anatomie de base, les pathologies courantes, ou certaines techniques manuelles. Ce qui reste à comprendre, à étudier : Déterminer les domaines où l’étudiant éprouve des difficultés ou manque de connaissances. Cela inclut la compréhension des mécanismes physiologiques complexes, les protocoles de rééducation spécifiques, ou l’application pratique des théories.
3. Plan de travail en fonction du temps disponible
Priorisation des sujets : Classer les sujets par ordre d’importance et d’urgence selon les examens ou les besoins pratiques. Par exemple, si un examen sur la neurologie approche, ce sujet sera prioritaire. Répartition du temps : Allouer du temps pour chaque sujet selon sa complexité et l’effort requis pour le maîtriser. Par exemple: 30% du temps pour renforcer les connaissances en anatomie et physiologie. 40% pour approfondir les techniques de kinésithérapie non maîtrisées. 20% pour la révision des pathologies et leur gestion. 10% pour l’entraînement pratique.
Méthodes d’étude : Utiliser des techniques de mémorisation active (cartes mémoire, résumés, enseignement à un pair), et prévoir des sessions de pratique avec des patients fictifs ou réels sous supervision.
4. Interaction régulière avec l’étudiant
Répondre aux questions : Écouter activement les questions de l’étudiant et fournir des réponses claires, éventuellement avec des explications visuelles ou des analogies pour faciliter la compréhension. Interrogation de l’étudiant : Poser des questions pour évaluer la compréhension : “Pouvez-vous expliquer comment vous traiteriez une lombalgie chronique ?” “Quels muscles sont principalement impliqués dans la rééducation post-AVC ?” Encourager l’étudiant à réfléchir à haute voix, ce qui aide à identifier les points de confusion ou les connaissances mal assimilées.
Ce plan peut être ajusté en fonction des retours de l’étudiant et de l’évolution de ses besoins au fur et à mesure de l’avancement du coaching.
Conclusion.
Les études de kiné en Belgique sont souvent sous-estimées dans leur ampleur, leur densité et leur complexité. Un coaching en kiné de qualité exige une approche complète et structurée : état des lieux, plan de travail, séances de travail régulières.